“on prend 3 jours pour du Gravel – bikepacking près de chez nous”

Dans cette année hors norme, on a casé 3 jours fin juillet pour découvrir une nouvelle traversée VTT tracée fin 2019… 240 km étant un peu court pour justifier de roulages nocturnes (ah ah !), on a poussé vers le sud pour rallier par la Haute-Loire la Dolce Via. Et comme si cela ne suffisait pas, la cotation de difficulté “faible” nous a convaincu de prendre nos Gravels pour cette virée !

En tout cas, un bon prétexte pour partir à l’aventure près de chez soi !

Le Plan

Les Chiffres :

Sur le site web des grandes traversées VTT, la GTR est annoncée à 230 km et 6800 D+.

On a donc prévu de partir de Lyon, faire une liaison de 50 km pour raccrocher la GTR à hauteur de Villefranche s/Saône, puis 180 sur la GTR, et ensuite 170 km vers le Sud par Pélussin-St Bonnet-St Agrève-Le Cheylard-Lamastre, pour un retour sur la gare de Valence…

400 bornes environ, avec route-chemins-route-piste-route dans l’ordre à peu près à l’arrivée !

profil de la GTR
carte de la GTR

Les vélos : Gravel cadres aciers bien sûr ! Pneus en 40mm, sacoches bikepacking Apidura et TopSac Tailfin

La Météo : chaude et sèche en cette fin juillet !

Le Bivouac : on est partis très légers avec le couple de base duvet-matelas-frontale. Ce sera pique-niques froids pour la gastronomie.

L’équipe :  à 2 c’est mieux

 

Les impressions en vrac :

  • Sur la liaison Lyon – Villefranche s/Saône très monotone, on a pris un petit bout sympa sur 10 km le long de l’Azergues jusqu’à Anse.
  • La première journée le long de cette fameuse GTR ne va pas me laisser un grand souvenir : le tracé au milieu des vignes et coteaux du Lyonnais gagnerait à davantage de mixité chemins-route, afin de croiser un peu plus de villages/hameaux pour le côté touristique/ravitaillement, quitte à shunter quelques combes trop brutales et sans grand intérêt à mon goût, même à VTT !
  • Le lac des sapins :  on était un peu tendu sur notre plan de marche, alors on ne s’est pas baigné, mais le coin est très chouette et invite à une bonne pause !
  • Les « Pierres Dorées » :  villages connus pour leurs pierres couleurs ocres : on n’en a eu qu’un petit aperçu vers Oingt (car on a un peu coupé, las des forêts inhabitées mais sans ravitaillement ni point d’eau !!) Ces villages valent le détour : à 2 pas à l’ouest de Lyon, les couleurs des vieilles bâtisses et maisons de villages sont uniques !
  • Les points de vue sur l’agglo Lyonnaise : on est à 2 pas, mais on est au calme, et en plus, c’est loin d’être la cohue sur les chemins (je ne me souviens même pas avoir rencontré des VTTistes sur l’itinéraire !?
  • La GTR : la cotation de difficulté est un peu optimiste ! C’est beaucoup plus cabossé qu’il n’y parait… et je vous confirme que le braquet 40×42 en Gravel bikepacking n’est pas suffisant !!
  • L’improvisation post-GTR : cap vers le sud et la Haute-Loire, pas fou au début après Pélussin…une heureuse aire de pique-nique , utilisée pour le bivouac nous a réconcilié ! Et le lendemain la montée matinale sur St Bonnet-le-Froid fût magique…sans oublier sa boulangerie “1h30 d’arrêt, 50€ de viennoiseries, 2 cyclistes rassasiés”
  • La Dolce Via : je l’avais tracé sans même réaliser qu’on allait emprunter une voie ferrée désaffectée, dédiée à la circulaion douce. Quel pied ! En plus dans le sens descendant de St Agrève au Cheylard ! Des viaducs, des tunnels, des points de vue sur l’Eyrieux , nos Gravels étaient ici comme des coqs en patte !!

En résumé :

La GTR c’est vraiment pour le VTT

Le vélo en itinérance, c’est l’aventure à coté de chez soi

La Haute Loire et l’Ardèche c’est chouette !!